7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 10:29

Le premier long métrage de John McTiernan

titre original "Nomads"
année de production 1986
réalisation John McTiernan
scénario John McTiernan
musique Bill Conti
interprétation Pierce Brosnan, Lesley-Anne Down
   
récompense Prix de la meilleure musique et du public au festival fantastique de Paris 1986


La critique de Citizen Poulpe : cliquer ici.


La critique de Sébastien Miguel

Premier film de McTiernan.

Conte fantastique au scénario particulièrement alambiqué. Une succession de réincarnations, de transferts pataugeant dans une narration confuse et artificiellement construite. Pourquoi, par exemple, les voyous s’en prennent-ils au héros ? Aucune réponse, même pas une esquisse. Zones d’ombre, personnages mal dessinés, narration chaotique.

Malgré une interprétation de qualité (Brosnan est juste dans ses interrogations et ses inquiétudes), tout cela dégage un ennui certain et une incompréhension grandissante.

C’est certainement l’un des films les plus personnels du cinéaste de "Predator", mais, comme son "Medecine man" tourné quelques années après, "Nomads" reste audacieux, courageux et assez raté.

Anecdote (délectable), ce premier film de John McTiernan déclencha la colère de Positif, la critique d’Alain Garsault s’achevant ainsi : « John McTiernan n’est pas seulement mauvais scénariste, il est aussi mauvais cinéaste. Le plan, la séquence ont rarement été plus dépourvus de valeur narrative et de pouvoir significatif (ne parlons pas de qualité plastique). L’emploi de cadrages alambiqués et l’absence de raccords cohérents désagrègent le récit, l’action, l’atmosphère et détruisent jusqu’à l’impression de fantastique. » (Positif n°305/306 de juillet/août 1986)


John McTiernan met la main à la pâte

Non seulement le réalisateur a écrit le scénario du film (unique cas jusqu'à ce jour dans sa carrière de metteur en scène), mais il a également prêté sa voix à un personnage qu'on entend lors d'un appel téléphonique.


13 ans plus tard

Pierce Brosnan retrouvera John McTiernan dans les années 90, avec "Thomas Crown".

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